Voici un "Roman" que je commence. Je post le chapitre 1 et 2. Je pense que je n'avancerai pas trop, donc les prochain chapitre ne suivront pas très vite. Si je continue bien sur.
Dites moi votre avis, si vous pensez que je dois continué ou si mon style n'est pas bon et que je devrait plutôt arrêté.
1
Xénon respira profondément, son coeur battait vite, mais de manière régulière. Il continua sa route, se faufilant dans la forêt. Cela faisait maintenant environ une heure qu'il courait. Il se baissa avec souplesse, évitant ainsi une branche. Le sol avait beau être recouvert de feuilles et de brindilles, sa course ne faisait aucun bruit.
La forêt elle, loin d'être silencieuse, offrait de nombreux sons différents à qui sait entendre. Des oiseaux de centaine de sortes différentes poussaient leurs sifflements. La forêt de Balleti était remplie d'espèces animales en tout genre. Des plus inoffensif aux plus dangereuses bêtes.
Dans tout ce mélange de bruit, un attira l'attention de Xénon. Il s'arrêta. Respirant longuement il reprit son souffle et se concentra sur le bruit qu'il venait d'entendre. Le cri plutôt. Il fronça les sourcils. Ce n'était le cri d'une bête sauvage..
Il s'élança à nouveau, slalomant entre les arbres, évitant toutes branches se dressant sur sa route. Il entendit à nouveau le bruit, à nouveau. Plus proche. Il se plaqua à un arbre et fit lentement dépasser sa tête, pour voir ce qu'il se passait.
***
Elle courait. Courait. Elle n'en pouvait plus. Ses jambes risquaient de lâcher à tout moment. La fatigue la submergeait, la peur, l'effroi. Elle ne faisait même plus attention à ce qui l'entourait. Elle continua de courir, poussant un long cri douloureux en sentant une ronce lui entaillé profondément la jambe. Elle se mordit les lèvres. Elle ne devait pas arrêter de courir, sinon, elle mourrait.
Elle tomba au sol, repoussant un long cri terrifié. Elle venait de trébuché sur une racine, ressortant du sol. Elle s'effondra, les yeux mouillé de larmes. Fini. Ils allaient l'attraper. Elle n'eut le temps que de voir une silhouette de l'un d'eux apparaître, près d'elle, et perdit connaissance.
***
Xénon vit une fille, étendu sur le sol. C'était donc elle qui avait criée? Il la regarda. La pauvre était blessée, les jambes maculés de sang. Elle semblait désormais inconsciente. Il allait approcher, quand il s'arrêta et se replaqua au tronc du bel arbre derrière lequel il s'était caché.
Quelqu'un arrivait, et vu l'état de la fille, ce ne devait rien être de bon. Il jeta un oeil et pu voir un homme se tenant au-dessus de la fille. Il était grand, ses épaules et ses bras étaient effroyablement musclés. Une longue chevelure lui descendait jusqu'à la moitié du dos, de couleur noir profond. Un habit fait cuir et de morceau de peu de bête. Il tenait dans sa main une lourde hache, surement extrêmement efficace.
Xénon fronça les sourcils.
- Un barbare des montagnes.. murmura-t-il.
A ce moment un sourire sadique se dessina sur les lèvres du barbare. Il se baissa et tendit la main vers la fille. Il n'eu jamais l'occasion de finir son mouvement. Ecarquillant les yeux, il tomba en arrière, un flot de sang coulant de ses lèvres. Il reprit son équilibre au dernier moment. Nouvelle douleur. Il laissa échappé un cri d'agonie et tomba en arrière. Mort.
Xénon fit un pas en avant.
- Et bien, un poignard n'aura pas suffit, quel résistance.
Il s'arrêta au pied du cadavre du barbare et récupéra ses deux poignards. Il se désintéressa ensuite du corps sans vie de l'homme pour aller voir la jeune femme, toujours inconsciente. Il se pencha et posa doucement sa main sur le visage de la fille pour mieux voir sa tête. Son regard resta froid, il s'y attendait. C'était une Humaine. Il n'hésita qu'une seconde. Il ne pouvait pas la laisser là, c'était impossible. Il passa doucement ses bras autour d'elle et la souleva. Il se remit en marche, avec sa protégée dans ses bras.
2
Elle ouvrit doucement les yeux. Elle se redressa subitement, lui faisant tiré une petite grimace. Sa jambe envoya un frisson douloureux dans le reste de son corps. Essayant d'ignorer la douleur la fille tourna un peu la tête. Où était-elle? Pas dans la forêt en tout cas, et si c'était un barbare qui l'avait attrapée, elle doutait d'être confortablement installée dans un lit. Elle était recouverte par une fine couverture aussi chaude que douce. Toutes ses blessures étaient soigneusement bandé et, à part sa jambe, son corps ne lui faisait plus autant mal. Elle finit par s'intéresser à la pièce dans laquelle elle se trouvait et l'observa.
Mur fait de bois, une fenêtre laissait rentré le soleil dans la pièce, l'éclairant. La salle était plutôt vide, aucune décoration, seulement un grand tapis recouvrant la moitié du sol. Il était de couleur fade et, s'il n'avait pas eu un aspect moelleux, il aurait vraiment été inutile. Une petite table basse était installé à l'autre bout de la chambre. Quelques livres abimés étaient posés dessus ainsi qu'un petit vase en fer, joliment travaillé et orné.
Elle ferma lentement les yeux. Beaucoup de questions fusaient dans sa tête, mais la fatigue la submergeait. Elle se laissa retombé sur le lit et n'eut besoin que de quelques secondes pour se rendormir profondément.
***
- Ah, tu t'es finalement réveillé?
Elle tourna soudainement la tête, la voix qui venait de s'élever de l'entrée de la pièce l'avait effrayé. Son regard tomba sur un homme. Il n'avait rien d'un barbare, ce qui la soulagea. Elle l'examina légèrement. D'une vingtaine d'année, le jeune homme était bien bâti. Un large cou, un corps bien sculpté, il semblait au premier abord d'une grande beauté. Il était habillé d'une tenue plutôt guerrière et un sabre pendouillait à sa ceinture. Ses cheveux, brun et coupé mi-long, était magnifique. En tout cas, la jeune femme n'était pas déçue, cet homme semblait de meilleure compagnie que les barbares. Mais quelque chose clochait.. il ne semblait pas.. humain?
Il s'approcha pour s'asseoir sur une chaise, à côté du lit. Il lui adressa un léger sourire et regarda ses bandages.
- Tes blessures vont mieux?
Elle secoua la tête, reprenant pied à la réalité.
- O.. Oui oui! Je.. Je suppose que je dois vous remercié, monsieur.. ?
Le sourire de l'homme s'accentua.
- Xénon, je m'apelle Xénon.
- Mais.. comment se fait-il que je suis ici?
- Il y a deux jours, tu étais poursuivi par un barbare. Quand tu as perdu connaissance, je vous est vu. Au moment où le barbare allait poser sa main sur toi, je n'est pas pu m'empêcher d'intervenir. Je t'est finalement amené ici pour penser tes blessures. Voilà tout.
Elle resta muette quelques instants. Il l'avait donc sauvé et soigner. Elle lui devait beaucoup, elle n'osait pas imaginer ce qui lui serait arrivé sans lui.
- Merci, Monsieur Xénon..
Il se leva et se dirigea doucement vers la porte.
- Au fait, dit-il en souriant, comment t'apelles-tu?
- Je m'apelle.. Runa.